être flexitarien, ça veut dire quoi ?

Le terme « flexitarien » est un mot-valise combinant « flexible » et « végétarien ». Il a été popularisé dans les années 2000 pour désigner une approche alimentaire qui prône la réduction de la consommation de viande sans l’éliminer complètement. L’idée est de manger principalement des aliments d’origine végétale tout en se permettant occasionnellement de consommer des produits animaux.

Différence avec d’autres régimes alimentaires

Contrairement aux végétariens ou végétaliens, les flexitariens ne s’interdisent pas de manger de la viande ou du poisson, mais ils choisissent de le faire moins fréquemment. Le flexitarisme se distingue par sa flexibilité et son adaptabilité, ce qui le rend accessible et durable pour beaucoup de personnes.

Les raisons d’adopter le flexitarisme

  • pour la santé : réduire la consommation de viande peut avoir des effets bénéfiques sur la santé. Les études montrent que les régimes riches en aliments d’origine végétale sont associés à une réduction des risques de maladies chroniques comme les maladies cardiaques, le diabète de type 2 et certains cancers. En étant flexitarien, on peut améliorer sa santé cardiovasculaire, gérer son poids plus facilement et augmenter son apport en nutriments essentiels.
  • pour l’environnement : l’élevage intensif est une des principales causes de la déforestation, de la pollution de l’eau et des émissions de gaz à effet de serre. En adoptant un régime flexitarien, on contribue à réduire l’empreinte carbone et à préserver les ressources naturelles. Manger moins de viande permet de diminuer la demande pour les produits issus de l’élevage industriel, ce qui a un impact positif sur l’environnement.
  • pour les animaux : en réduisant la consommation de viande, on contribue également au bien-être animal. Le flexitarisme encourage une consommation plus éthique et responsable, en privilégiant les produits issus d’élevages respectueux des animaux et des pratiques plus durables. Cela aide à réduire la souffrance animale liée à l’élevage intensif.

Comment devenir flexitarien

Commencer par diminuer progressivement la quantité de viande dans ses repas est une bonne stratégie pour devenir flexitarien. On peut commencer par instaurer des journées sans viande, puis augmenter leur fréquence au fil du temps. Cela permet de s’habituer à de nouvelles habitudes alimentaires sans ressentir de privation.

Découvrir des alternatives végétales

Il existe de nombreuses alternatives végétales à la viande, comme le tofu, le tempeh, les légumineuses, et les substituts de viande à base de plantes. Expérimenter avec ces options peut rendre la transition vers le flexitarisme plus facile et plus agréable.

Adapter ses recettes préférées

Transformer ses recettes favorites en versions flexitariennes est une excellente façon de maintenir le plaisir de manger tout en réduisant sa consommation de viande. Par exemple, remplacer la viande par des légumes, des légumineuses ou des substituts de viande dans les plats de tous les jours.

Les défis du flexitarisme

  • Les tentations sociales : adopter un régime flexitarien peut être difficile dans un contexte social où la viande est souvent au menu. Les dîners entre amis, les barbecues et les fêtes peuvent représenter des défis. Il est important de rester flexible et de ne pas se sentir coupable si l’on consomme de la viande occasionnellement. La clé est de trouver un équilibre et de rester fidèle à ses convictions personnelles.
  • La gestion des carences nutritionnelles : réduire la viande implique de veiller à obtenir suffisamment de nutriments essentiels, comme les protéines, le fer et la vitamine B12. Il est important de diversifier son alimentation et de consulter un professionnel de la santé si nécessaire pour s’assurer que ses besoins nutritionnels sont bien couverts.